JAMES | no sound, alone in a fight with the fear of an endless sorrow.

Je venais de passer la porte, avec le sourire aux lèvres. J’aimais rentrer chez moi, enlacer ma sublime femme, et cette petite tête blonde que j’aimais tellement. Neela. Ma fille dont j’étais fier. Pour être franc, j’étais particulièrement chanceux. Ma femme avait été mon associer pendant bien des années, et sans crier garde, nous étions tombé amoureux l’un de l’autre, alors que la haine entre nous était particulièrement forte. À l’époque, j’aurais très bien pu faire « une erreur » en lui tirant accidentellement dessus, à présent, je ne voyais plus ma vie sans elle, sans son sourire et son regard aimant. Je fermais à peine la porte que j’entendis les bruits de pas, suivit par un « Neela, retourne dans le lit. » La petite fille apparut face à mes yeux, et se stoppa à quelques mètres de moi, me baissant légèrement, j’avais alors tendu les bras pour qu’elle puisse s’y blottir, ce qu’elle fit avec cœur. La serrant doucement contre moi, je lui avais posée un délicat baiser sur sa joue. Puis apparu finalement le premier amour de ma vie, qui se joint à nous avec un petit air de reproche. « Jeune fille, quand je te dis de rester au lit, il faut écouter. » La petite fille n’avait échappé qu’un petit rire, qui fit perdre tout sérieux à Helles. « Vas au lit, je vais venir te lire une histoire. » J’avais posée Neela sur le sol, qui était retourné à sa chambre aussi vite qu’elle l’avait quittée. Helles s’était tournée vers moi, et avait froncée les sourcils. « Tu rentres tard ce soir. » J’avais poussé un petit soupir. Effectivement, il était un peu plus de 22 heures, mais j’étais resté coincé au bureau à faire la paperasse, ce que je détestais le plus faire. « Je suis désolé, mais le patron m’avait laissé une tonne de paperasse, à croire qu’il a viré sa secrétaire. » Puis, je l’avais tendrement enlacé avant de l’embrasser. « PAPA ! » Décidément, cette petite, toujours là pour interrompre chaque moment. J’avais alors regardée Helles, avant que d’une tape sur l’épaule, elle ne dise « Vas la rejoindre avant qu’elle ne fasse une crise. » J’avais alors déposée un baiser sur sa joue, et m’était éloigné pour lire une dernière histoire à Neela. Sans même savoir que cela risquait d’être l’un de mes derniers moments avec elle.